Pistils fusain
Durant l’année 1990, l’artiste définit son langage, fondé sur l’observation, la répétition et la variation. Elle entreprend un travail sur papier d’investigation d’une même forme : la décomposition minutieuse du pistil de la tulipe, réalisée à la gouache ou au fusain. Sur le principe de la série, les pistils-gouaches se développent par modules de quatre éléments jaunes, bleus, rouges, formant des compositions aux signes contenus pouvant juxtaposer jusqu’à vingt modules. Variations sur la forme et la couleur, ces pistils répondent aux pistils-fusains exposés en bandes horizontales, qui tracent les formes évanouies de la tulipe fanée.